Notre expérience en Écosse! (partie 1)

Bonjour à tous!

Aujourd’hui, un article différent sur le blog (qui sera en deux parties vu toutes les questions que vous aviez) pour répondre à une demande qui nous a été faite à quelques reprises: parler de notre expérience en Écosse sous plusieurs aspects. Je ne sais pas encore si ce sera un article récurrent que nous ferons sur chacun des pays que nous traverserons; ça dépendra de votre réaction à celui-ci et du temps dont nous disposerons une fois que le coeur de notre projet sera vraiment débuté, mais pour cette fois, pourquoi pas! Avant de plonger dans le vif du sujet, quelques mises en garde! Premièrement, nous n’avons pas la prétention d’être des bloggeurs voyages! Ce que vous découvrirez dans ces lignes n’est que notre opinion personnel basée sur les expériences que nous avons vécues. Ce que nous aimons faire en voyage, c’est découvrir les villes que nous traversons à pied, profiter de la nature environnante quand c’est possible, apprendre comment vivent les gens, l’histoire du pays et dans le cas de David, goûter la nourriture locale (c’est pas mal plus difficile pour moi, mais on y reviendra). Bien qu’il nous arrive de visiter une attraction typiquement touristique, ce n’est pas ce qui nous attire en premier lieu. Nos plus belles découvertes reste celles faites au détour d’une rue. Donc à moins de vraiment bien connaître la ville ou le pays que nous traversons, ce que nous ferons de nos journées est très rarement préparé d’avance et est souvent basé sur ce que les habitants de l’endroit nous disent ou sur ce que nous découvrons au hasard de nos promenades.  Nous voyageons avec un petit budget donc il y a certainement des choses que nous aurions fait autrement dans un autre contexte et que nous ne nous sommes pas permis cette fois pour cette raison!


Nous louons des AirBnb pour des questions pratiques (je dois pouvoir cuisiner mes repas) et financières (il nous serait impossible de voyager si longtemps si nous allions à l’hôtel et que nous mangions constamment au restaurant). Alors nous ne pourrons pas vous donner d’infos sur les coûts des chambres d’hôtel, mais nous pourrons tout de même vous donner une idée pour les restos.

Nous nous déplaçons majoritairement en train, en autobus et à pied pour des raisons environnementales. Ici, les déplacements en avion sont très peu dispendieux, mais c’est extrêmement polluant. Donc une fois encore, nous pourrons vous donner des détails majoritairement sur ces moyens de transport. Pour cette fois, nous pourrons également vous parler de location de voiture et de prix de l’essence parce que nous avons loué une voiture pour aller dans les Highlands, mais c’est une exception.

Comme, pour répondre à toutes vos questions, cet article sera très long, j’utiliserai des sous-titres. Ça vous permettra, si vous le souhaitez, d’aller uniquement aux passages qui vous intéressent.

Voilà, je pense que c’est tout! Sur ce, bienvenue en Écosse selon David et Gen!

 

Un peu d’histoire

L’Écosse, ce pays de mystère, de magie, de contes et légendes, a une histoire très riche, à cheval entre mythologie, imaginaire et réalité.  Je pourrais vous en parler pendant des heures, mais je me contenterai de quelques aspects qui nous ont particulièrement marqués afin de ne pas vous faire crouler sous les informations hi! hi!  Comme vous le savez sûrement, l’Écosse est une des 4 nations constitutives du Royaume Uni avec l’Angleterre, le Pays de Galles et l’Irlande du Nord, et une des six nations celtiques.  Les écossais sont reconnus pour être des résistants et ce, depuis la nuit des temps.  Même les Romains, qui avaient pourtant réussi à conquérir l’Angleterre n’ont jamais réussi à pacifier l’Écosse.  Il a fallu attendre le 1er mai 1707 pour que l’Acte d’union, qui unifie alors l’Écosse à l’Angleterre, crée officiellement la Grande-Bretagne, après des centaines d’années à se battre l’un contre l’autre.  Mais aujourd’hui encore, un fort mouvement indépendantiste est très présent en Écosse (un référendum a rejeté la souveraineté en 2014, mais seulement par 55,3% des voix) et le ressentiment envers l’Angleterre se fait sentir dans presque chaque conversation avec les Écossais. Une vieille alliance contre l’Angleterre, signée avec la France en 1295, n’a d’ailleurs jamais été dissoute.  Vous auriez vu le soulagement de l’homme qui m’a appris que j’étais de descendance écossaise et non anglaise, c’était palpable et très drôle!

La présence humaine en Écosse remonte à très loin.  Des traces prouvant que l’homme habitait ce territoire remontent à 12 800 ans avant notre ère, à l’époque où, ce qui est aujourd’hui le Royaume-Uni, faisait partie intégrante du Doggerland.  Les îles britanniques se sont formées à la fin de la dernière ère glaciaire.  À cette époque, les habitants étaient nomades et vivaient de la chasse et de la cueillette.  Les premières habitations permanentes connues, qui étaient construites en pierre vu l’absence d’arbres, datent de 9500 avant notre ère, et les premiers villages, de 6000 avant notre ère.

La composition des peuples reconnus comme écossais remontent au Moyen-Âge où les Celtes et les Nordiques composaient principalement la population.  Les langues aujourd’hui reconnue en Écosse sont l’anglais, le celte et le scots dû à ce fait.

Même si l’Écosse est unie à l’Angleterre depuis 1707, il a fallu attendre 1746 avant qu’un semblant de paix ne s’installe réellement.  En effet, de la fin du règne des Stuarts (une dynastie écossaise qui a régné sur l’Écosse de 1371 à 1714 et sur le reste du Royaume-Uni de 1603 à 1714), jusqu’à cette année, 4 grandes batailles ont eu lieu afin de tenter de restaurer leur lignée.  Tout espoir est disparu en 1746, suite à la bataille de Culloden se qui mènera à l’interdiction du mode de vie traditionnel des Highlands soit l’interdiction des clans, du tartan et même de la cornemuse.  Un fait très important pour ce que je vous raconterai ensuite concernant le tartan et le kilt.  Nous avons été extrêmement surpris de ce qui s’en vient!

Les clans

Le terme clan provient de l’Écosse même s’il ne touche pas uniquement les Écossais.  En effet, ce terme désigne, selon Wikipédia, un ensemble de familles associées par une parenté réelle ou fictive, fondée sur l’idée de descendance d’un ancêtre commun, qui, lui-même, peut être réel, imaginaire ou mythologique.

En Écosse, un clan désigne une famille ou un groupe d’individus ayant des liens de parenté très forts et partageant un chef commun.  Dans l’ensemble, les membres d’un clan porte le même nom de famille, bien que chaque clan compte des ”septs”, soient des groupes familiaux portant un autre nom.  Dans plusieurs cas, les noms d’origine écossaise sont précédés de Mac ou Mc qui veut tout simplement dire ”fils de”.  À partir de 1707, plus le mode de vie anglais pénètre dans les Highlands, plus les clans disparaissent.  Le gouvernement britannique y mettra un terme définitif après les rébellions jacobites de 1715 et 1745 en faisant détruire tout ce qui y est rattaché.

Le tartan et les kilts (et portent-ils quelque chose sous le kilt)

Voilà où cela devient très surprenant, en tout cas, pour nous qui n’en savions rien.  Le kilt, tout comme les motifs de tartans associés à un famille sont très récents.  En fait, ils datent du début du XIXe siècle , quelques années après que l’interdiction du mode de vie des Highlands soit levée (en 1782).  Bien que le tartan existe depuis plusieurs centaines d’années, les différences de motifs de ceux-ci étaient, avant cette époque, beaucoup plus une question de goût et de moyens financiers de celui qui portait ces tissus colorés qu’autre chose, et il pouvait porter plusieurs tartans en même temps sans aucun problème.  Quant à ceux dont les moyens étaient plus limités, ils se contentaient majoritairement d’un tissu brun.  Le kilt, lui, a d’abord été créé en 1720 par Thomas Rawlinson afin de répondre à la demande d’un client.  À l’époque, les vêtements cousus étaient très dispendieux et les employés de ce maître de forge n’avaient pas les moyens de s’en procurer.  Ils s’habillaient donc d’un plaid retenu à la taille par une ceinture.  Le kilt a donc été pensé pour être plus sécuritaire que ces couvertures, tout en demeurant beaucoup moins dispendieux que les vêtements cousus.  Il s’agissait donc d’un vêtement de travail pour gens pauvres.

Alors comment ce fait-il que nous soyons convaincus que ces deux monuments de la culture écossaise remonte à la nuit des temps?  Et bien, cela provient d’un grand besoin des Écossais de se réapproprier leur culture et de se créer une identité nationale après la levée de l’interdiction.  Chaque région s’est remise à produire des tartans et chacun a développé son propre motif de tartan unique afin de rendre la fabrication plus facile et moins dispendieuse.  Quand à l’association d’un tartan au kilt porté par les clans, l’idée imaginaire que tel motif appartient à tel clan vient de la visite du roi George IV à Édimbourg en 1822.  Le président de la Celtic Society, Walter Scott, organise alors la cérémonie d’accueil du souverain et invite chaque chef de clan à s’y rendre avec des hommes portant le kilt (qui est devenu, depuis la levée de l’interdiction, l’habit événementiel des Écossais, tout comme des Irlandais et des habitants du Pays de Galle d’ailleurs), même le roi se prête alors au jeu.  Comme chaque région produit son motif de tartan unique, vous aurez compris que chaque clan arrive alors avec des kilts fait à partir de celui-ci, créant ainsi l’illusion, qu’ils ont chacun le leur.  Ils adopteront cette tradition à ce moment, et ce n’est que plusieurs années plus tard, alors que les spécialistes découvrent des portraits d’époque de chefs de clans célèbres qui ne portent absolument par le kilt de leur famille que le pot aux roses est découvert!

Et pour répondre à la question: “Est-ce qu’ils portent quelque chose sous le kilt?”  Il y a autant de réponses qu’il y a de porteurs de kilt en fait!  Traditionnellement, la réponse est non.  Mais de nos jours, comme c’est jugé plus hygiénique, il se vend des dessous créés spécialement pour les kilts, et d’autres utilisent simplement leurs sous-vêtements de tous les jours.  Mais oui, certains le portent toujours sans rien dessous!  Alors à vous d’enquêter la prochaine fois que vous en croiserez un hi! hi!

L’Écosse d’aujourd’hui, son climat et ses habitants

Il y a environ 5,5 millions d’habitants en Écosse.  Elle est encore traditionnellement définie comme comptant deux régions principales: les Highlands au nord-ouest (qui sont aujourd’hui très peu peuplé), et les Lowlands couvrant le reste du territoire.  Comme vous le savez sans doute, la capitale est Édimbourg, mais la ville la plus populeuse, qui est aussi le coeur industriel du pays, est Glasgow.  Inverness est, quant à elle, considérée comme la capitale des Highlands.

Ici, une semaine de travail classique pour une personne travaillant à temps plein est de 35 heures et il existe une loi empêchant les gens de travailler plus de 48 heures par semaine.  Le salaire moyen est de 21 480 livres sterling par année (environ 34 500$ canadien) et fait intéressant, comme vous le verrez dans le tableau que David vous a préparé, le salaire minimum augmente en fonction de l’âge du travailleur, peu importe ses années d’expériences.

Ici, les gens sont vraiment très accueillants et s’arrêtent d’eux mêmes si vous donnez l’impression de ne pas trop savoir où vous êtes.  Ils aiment discuter et ne se font pas prier pour vous donner des conseils sur les endroits à ne pas manquer.  Le propriétaire d’une brasserie a d’ailleurs pris le temps de planifier pour nous notre parcours entre Inverness et Glasgow pour nous permettre de voir le plus de choses intéressantes possibles sur le chemin du retour.  Alors n’hésitez pas à poser des questions.  Ils sont fiers de leur pays et ça se voit!

Question climat, il s’agit de l’Écosse!  Donc oui, il pleut souvent (mais rarement longtemps) et soudainement, donc il faut toujours, toujours avoir son imperméable avec soi, même s’il fait gros soleil et que vous ne sortez que pour quelques minutes.  Croyez-en notre expérience.  Je ne vous conseille par contre pas un parapluie étant donné qu’il vente énormément.   Sérieusement, si vous pensez que la température est instable au Québec, vous n’avez pas vu l’Écosse hi! hi!  Niveau degrés au thermomètre, la température en été monte rarement au-dessus de 20 degrés.  Les deux semaines que nous avons passé en Écosse était celle de la grosse canicule en Europe.  Il faisait donc plus chaud qu’à l’habitude, mais ça n’a jamais dépassé 25 degrés.  Et pour eux, c’était vraiment très intense.  Ils avaient hyper chaud hi! hi!.  En hiver, la température le long des côtes se maintient entre -5 et 5 degrés Celsius, mais dans les terres, elle peut descendre facilement sous la barre des -30, comme au Québec.

Combien ça coûte: le logement et le transport!

Pour vous donner une idée, nous avons loué une chambre à Édimbourg, avec accès libre à tout l’appartement, mais nous le partagions avec d’autres voyageurs car il contenait deux chambres.  Ça nous a coûté un peu plus de 500$ pour une semaine et nous étions extrêmement bien situé.  Il nous a été possible de presque tout faire à pied.

À Glasgow, nous avons loué un appartement un peu en dehors de la ville (l’arrêt d’autobus était par contre tout près), et il nous a coûté un peu moins de 400$ pour une semaine aussi.  Par contre, il était pratiquement impossible de se déplacer sans autobus et le coût des transports en commun est quand même élevé (un peu plus de 7 livres par jour et par personne pour un billet illimité).  En plus, il faut savoir que le transport en commun fonctionne bizarrement dans cette ville.  Il existe deux compagnies d’autobus et une compagnie de métro et il est impossible d’utiliser son billet quotidien avec les autres compagnies.  Donc il faut vraiment prévoir ses déplacements en conséquence pour ne pas se faire prendre.  Si c’était à refaire, nous opterions pour un appartement un peu plus dispendieux mais plus près de tout.

Pour ce qui est des Highlands, nous y avons passé deux nuits dans un genre de B and B près d’Inverness où nous avions notre chambre, une salle de bain privée et les déjeuners compris.  La nuitée était 80$, mais il faut dire que nous avons réservé à la toute dernière minute donc difficile de dire si c’est dans les prix réguliers.  Faites attention de bien lire les descriptifs si vous choisissez de réserver un Airbnb dans les Highlands,  certaines personnes, particulièrement dans les villages autour du Loch Ness, ne parlent que le celte!

Au niveau du transport, pour nous rendre de Londres à Édimbourg, nous avons utilisé le train.  Ça prend environ 4h pour se rendre du point A au point B, mais les paysages sont magnifiques et nous traversons plusieurs villes et villages. Ça nous a coûté moins de 100$ à deux.  Entre Édimbourg et Glasgow, nous avons pris l’autobus pour moins de 12$ à deux.  C’est un trajet d’environ 50 minutes.  Pour les Highlands, nous avons loué une voiture à l’aéroport de Glasgow (ce que je vous suggère, c’est moins cher que de louer en ville) et pour trois jours, ça coûté environ 100$.  Nous avons choisi de prendre une automatique vu qu’il fallait déjà penser à conduire à l’inverse, et nous avons également souscrit à une assurance à part, mais celle-ci est optionnelle.  Elle était au coût de 30$ par jour qui s’ajoute donc à ce montant et nos kilomètres étaient illimités (si vous allez dans les Highlands, je vous conseille fortement de prendre cette option.)  L’essence est plus dispendieuse (environ 2,20$ du litre), mais les véhicules sont beaucoup plus économiques ici, ce qui fait qu’au final, ça revient à peu près au même.

Combien ça coûte: la nourriture

En résumé, vraiment pas cher!  Honnêtement, nous avons été particulièrement surpris de ce fait.  Même avec le fait que notre devise est beaucoup plus faible que la livre sterling (une livre représente environ 1,61$ canadien en ce moment), un repas au restaurant ne coûte pas plus cher que chez-nous, même qu’il revient souvent moins cher et ça, en comptant une bière pour David et une eau pétillante pour moi, ce que nous prenons rarement au Québec habituellement.

À l’épicerie, la différence de prix est encore plus marquante.  En moyenne, vous pouvez diviser nos prix par deux.  Par exemple, 6 tomates reviendront à environ 1$ canadien.  Voici le tableau comparatif préparé par David à ce sujet:

Pour ce qui est de mes produits à moi (sans gluten et vegan), vous pouvez diviser le prix canadien par 3.

Nourriture locale

Si vous venez en Écosse, les plats traditionnels à ne pas manquer sont le haggis (un plat préparé à base d’abats animal (principalement le mouton et le porc), les scotch eggs (un oeuf dur enrobé de saucisse et de chapelure de pain frit dans l’huile) et le black pouding (boudin).  Inutile de vous dire que je n’ai rien goûté hi! hi!  Comme partout en Grande-Bretagne, il y a aussi des fish and chips partout et des pies.  Quant aux fruits locaux, on trouve surtout des petits fruits rouges comme les framboises, les fraises, les myrtilles et les mûres.  Nous sommes en plein période des mûres en ce moment et il y en a littéralement partout!  Juste en prenant une marche vous pouvez en cueillir à la tonne!  Il semble y avoir aussi beaucoup de bleuets, du moins nous en avons vu énormément, mais les plants restent plein et nous n’en avons pas vu dans les épiceries.  C’est à se demander s’ils en consomment…  Finalement, vous ne pouvez pas venir en Écosse et passer à côté du scotch (qu’eux appellent whisky) et de la bière.  Au sujet de la bière, c’est toujours un peu perturbant de visiter les écoles (surtout les pensionnats) qui datent de quelques centaines d’années, et de découvrir qu’elles avaient souvent une micro-brasserie pour pouvoir fournir la bière nécessaire aux enfants…  l’eau n’était pas potable donc il faut ce qu’il faut hi! hi!

Comment je m’en sors au niveau de la nourriture

Puisqu’on parle de nourriture, allons-y avec cette question qui est revenue quelques fois dans mon entourage depuis le début du voyage.  Pour ceux qui ne le savent pas, j’ai de très nombreuses restrictions alimentaires dues à des allergies.  Je ne peux pas consommer de gluten, de protéines animales (donc ni produits laitiers, ni oeufs, ni viande d’aucune sorte), de fraises, de framboises et de cerises et j’ai une allergie extrêmement sévère aux poissons et fruits de mer (même l’odeur me crée des réactions qui nécessitent, parfois, l’utilisation de mon épipen).  Donc en gros, j’ai un régime vegan et sans gluten.  Je vous l’accorde, dans la majorité des pays, dont le Canada, c’est un véritable casse-tête, surtout lorsque j’essaie d’aller manger au restaurant, mais ici, en Grande-Bretagne, c’est extrêmement facile, vous n’avez pas idée.  Je peux manger sans problème dans 98% des restaurants et s’ils sont incapables de m’offrir quelque chose, ils s’excusent 100 fois et me proposent immédiatement des endroits où je pourrai manger sans problème.  Ça fait tellement de bien de ne pas être traitée en extraterrestre ou que les gens remettent en question le sérieux de mes allergies en me disant des choses comme: ”Oui, mais nous ne mettons presque pas de farine de blé dans notre pain” ou ”Oui, mais c’est pas de la viande, c’est du poulet!”  Oui, mais moi, ça me rend vraiment malade pour vrai!!!  Mais comment est-ce possible que ce soit si simple ici?  Le gouvernement britannique a passé une loi il y a quelques années obligeant tous les établissements servant de la nourriture à offrir au moins un plat végétarien au menu.  Une très grande partie des restaurants se sont alors dit: ”Tant qu’à faire, aussi bien le rendre anti-allergènes!”  Le fait que ce type de nourriture soit offert partout a rendu les gens curieux et ils se sont mis à commander ces plats différents.  Résultat, la demande a grandi et maintenant, c’est souvent jusqu’à la moitié du menu d’un restaurant traditionnel ou même d’un pub qui est végétarien, vegan et sans gluten.  Même les grandes chaînes comme McDo ou PFK doivent se plier à cette loi.  Évidemment, cette demande c’est aussi répercutée dans les épiceries.  Je n’ai jamais eu autant de choix de ma vie pour les faux-mages, sortes de pain ou même produits transformés comme des repas congelés ou frais préparés par les épiceries.  Je peux même acheter mon pain et ma boisson d’avoine ou de soya dans tous les dépanneurs.  Les produits sont aussi très clairement identifiés et les sources d’allergènes doivent être mis en gras dans les listes d’ingrédients pour être détectés en un seul coup d’oeil.  À ce niveau, la Grande-Bretagne a énormément de choses à nous apprendre!

Comme je suis le point d’atteindre 3500 mots, je vais laisser la suite pour une partie 2.  Je vous parlerez alors des différences et similarités, des coutumes, des incontournables à découvrir, etc.

Laissez-moi un commentaire pour me dire ce que vous en pensez et si ça vous intéresse qu’on répète l’expérience à l’occasion!

À bientôt,

Gen

 

 

 

 

 

 

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4 Comments

  1. Danielle Bergeron
    8 August 2019 / 8 h 39 min

    Merci Geneviève de nous en faire découvrir autant sur ces horizons lointains depuis notre sofa ! C’est super intéressant et pratique pour qui veux y aller.

  2. Nathalie Hamel
    8 August 2019 / 9 h 07 min

    Excellent article et je vais garder ces informations précieusement pour le moment venu.
    Cette façon de voyager m’interpelle et rejoint plusieurs de mes valeurs.
    Continuer de nous écrire svp!
    C’est fort intéressant de lire l’expérience qui se dégage nettement de l’aspect commercialisation.
    Bonne continuation 😊☀️
    Nathalie

  3. Diane
    8 August 2019 / 9 h 44 min

    Wow digne d’une grande journaliste…Bravo!

  4. Alain Dumouchel
    8 August 2019 / 10 h 03 min

    Excellent travail de recherche . Récit concis et précis ce qui agrémente la lecture. Bravo Geneviève.

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