Réduire son empreinte écologique sur la route.

Depuis quelques années, comme plusieurs personnes, nous avons mis la réduction de notre empreinte écologique au centre de notre vie. Nous avons pris, et prenons encore chaque jour, des décisions et posons toutes sortes de gestes afin de réduire nos possessions, nos achats et nos déchets. Je suis végétalienne et David a fait le choix de diminuer drastiquement sa consommation de produits d’origine animal, même s’il en consomme encore à l’occasion. Lorsque nous devons faire des achats, nous tentons d’abord de nous tourner vers l’achat de seconde main, puis si c’est impossible, au moins d’acheter le plus éthique possible. Nous tentons de cuisiner maison plutôt que d’acheter tout fait. Nous covoiturons, nous partageons et empruntons des outils ou du matériel dont nous ne nous servons pas sur une base quotidienne, nous réparons plutôt que de racheter, nous tentons constamment de faire la différence entre besoins réels et désirs, nous fabriquons nous-mêmes tout ce que nous pouvons nous permettre de faire, etc. Au retour, nous comptons aller encore plus loin et nous bâtir une mini-maison écologique. Nous aurons un véhicule uniquement si c’est vraiment nécessaire. Nous sommes convaincue que nous vivons à une époque où mettre la survie de la planète en priorité n’est plus un choix lié à des valeurs (en fait, est-ce que ça l’a déjà été?) mais bien une responsabilité, une obligation. Nous avons encore beaucoup de chemin à faire, mais nous l’avons mis en priorité dans nos vies.

Mais quel est le lien de cet article avec le projet Apprendre autrement me direz-vous? Et bien c’est que nous comptons tout faire en notre pouvoir pour diminuer notre empreinte, même sur la route. Ça demandera de l’organisation, de la créativité et des recherches puisque nous changerons régulièrement de pays, mais il est clair pour nous que ça devra se trouver en tête de liste dans nos choix. Je partagerai donc avec vous, dans les prochaines lignes, ce que nous avons déjà mis en place afin de faciliter notre quotidien en voyage et les décisions que nous avons prises face à nos déplacements. Et j’espère que vous serez plusieurs à nous partager vos expériences et vos idées, à nous donner vos conseils pour nous permettre d’aller encore plus loin!

D’abord, un des points les plus importants : le transport! L’avion laisse une empreinte carbone terrible sur la planète. Évidemment, il nous sera impossible de l’éviter totalement, mais nous mettrons tout en place pour l’utiliser le moins possible. Et si nous devons vraiment prendre l’avion, nous choisirons des vols directs ou avec un minimum d’escales puisque le décollage et l’atterrissage dégagent encore plus de CO2 dans l’atmosphère que le vol lui-même. Nous préférerons donc le train, l’autobus ou le covoiturage chaque fois que ce sera possible. Et sur place, nous utiliserons les transports en commun ou marcherons.

Au niveau du logement, nous avons fait le choix de nous louer de petits studios avec cuisine plutôt que de dormir dans les hôtels, grands maîtres dans l’art du gaspillage. Ça nous permettra également de cuisiner la grande majorité de nos repas plutôt que de fréquenter des restaurants. En plus, ça aura l’avantage de diminuer nos dépenses. Un essentiel lorsqu’on part aussi longtemps.

Nous avons aussi fait le choix de ne voyager qu’avec nos sacs à dos de 40 litres (donc bagage de cabine). Pendant la partie européenne de notre voyage, il se pourrait que nous devions avoir un bagage en soute question d’amener nos habits d’hiver puisque nous y serons jusqu’en décembre, mais nous sommes en questionnement à ce sujet. Cette façon de faire nous obligera à faire de véritable choix sur ce que nous amenons ou pas et nous aidera à contrôler nos envies d’acheter une foule de choses en cours de route.

Dans ces sacs, nous apporterons les items suivants qui nous aiderons à limiter au maximum nos déchets. Si ça vous intéresse, je pourrai éventuellement vous faire un article sur nos choix de produits d`hygiène et autres, mais pour le moment, voici nos items en lien avec l’alimentation et les courses surtout.


D’abord, deux formats de sacs en coton pour nos achats en vrac. Puisque chaque fois que ce sera possible, c’est le choix que nous ferons! Nous avons 12 de ces sacs au total.


5 sacs en filet pour nos fruits et légumes.


Deux sacs pliables pour les courses qui serons toujours dans mon sac à dos de jour.


Une bouteille d’eau en acier inoxydable pour tous les pays où l’eau est potable et une bouteille LifeStraw avec filtre et charbon pour tous les pays où c’est risqué, voire impossible de boire de l’eau. Malheureusement, elle n’empêchera pas totalement l’achat d’eau en bouteille puisqu’elle filtre à la succion, donc nous ne pourrons pas l’utiliser pour filtrer l’eau que nous utiliserons pour nous brosser les dents par exemple, mais ça limitera quand même beaucoup nos achats.


Ma boîte à lunch Vaya et son sac isothermique qui se transforme en napperon. Vu mon très grands nombres d’allergies, je dois presque constamment avoir un lunch avec moi, particulièrement sur la route si je veux être en mesure de manger. Elle est donc essentielle pour nos déplacements. Mais les 3 contenants en acier inoxydable qu’elle contient nous permettront également, au quotidien, d’acheter en vrac tout ce qui ne peut se mettre dans des sacs de coton. Et le sac isothermique qui aide à garder la nourriture froide ou chaude pendant plusieurs heures nous enlèvera tout argument pour ne pas amener nos lunchs au besoin. J’y ai aussi inclus quelques sacs à collations qui remplaceront les Ziploc.


Nous avons également chacun un ensemble comprenant une pochette qui s’attache à la ceinture ou au sac dans laquelle se trouve une cuillère, des baguettes, un couteau et une fourchette en bambou ainsi qu’une paille en acier inoxydable. Nous allons probablement devoir nous départir du couteau pour le voyage vu qu’il ne sera pas accepté en cabine, mais au moins nous aurons le reste!


Et finalement, nos tasses qui permettent de garder des breuvages chaud ou froid pendant des heures et qui nous permettront d’éviter en tout temps les gobelets jetables.

Et maintenant, à vous la parole. Avez-vous des idées pour nous? Des conseils? Des suggestions? Est-ce quelque chose qui vous préoccupe quand vous partez en voyage? Faites-vous des choix en lien avec l’environnement?

À la semaine prochaine!

Geneviève

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